Ces derniers temps, je remarque une tendance intéressante dans ma pratique : de plus en plus d’enfants âgés de 2 à 3 ans viennent me voir, souvent pour des problèmes de sommeil ou des émotions intenses comme la colère. Et je ne peux m’empêcher de penser que ces enfants sont peut-être les porteurs de nos traumas générationnels, poussant leurs parents à reconnaître et à guérir leurs propres blessures.
Récemment, une petite fille de 2 ans est venue me voir pour des cauchemars. En explorant son histoire familiale, j’ai découvert qu’elle était liée à sa grand-mère dépressive, ayant elle-même vécu des violences dans son enfance. De même, un petit garçon très colérique envers sa mère exprimait en réalité sa colère envers son arrière-grand-mère, qui avait maltraité son grand-père.
Lorsque les enfants présentent des symptômes atypiques, il est important de reconnaître qu’ils expriment un mal-être qui peut leur appartenir ou être hérité de leurs parents ou de leurs ancêtres. La bonne nouvelle, c’est que dans la plupart des cas, ces problèmes peuvent être résolus en une seule séance avec les enfants.
Il est également essentiel que les parents se posent la question : est-ce que je me sens activé lorsque mon enfant exprime sa colère ? Si votre propre système nerveux autonome est perturbé, il sera difficile de co-réguler votre enfant et de l’apaiser. Dans la plupart des cas, mon travail se concentre sur la maman, car je crois fermement que l’équilibre de la mère influence directement celui de l’enfant, ensuite je fais un équilibrage énergétique sur l’enfant. Je me sens honorée d’accompagnée ces petits êtres, leur offrant ainsi la possibilité de s’épanouir dans un environnement plus sain et plus harmonieux.